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Atelier cuisson Raku avec le Foyer de vie Les Glycines à Guichen
- juillet 2018
- Posté par admin
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Le mardi 26 juin, j’ai proposé au Foyer de vie Les Glycines où j’interviens en tant qu’art-thérapeute de découvrir la technique de la cuisson au Raku.
Le Raku est une technique de cuisson de poteries d’origine japonaise utilisée autrefois lors de la Cérémonie du Thé dont le rituel était étroitement lié à la philosophie Zen. On émaillait et on cuisait son bol avant de l’utiliser pour boire le Thé.
Au moi d’avril, lors d’ateliers d’art-thérapie (au foyer de vie Les Glycines à Pipriac), les personnes ont pu réaliser plusieurs petites sculptures en argile (terre chamottée, argile cuite ou verre broyé qui permet de résister aux chocs thermiques).
Celles-ci ont été cuites une première fois. On cuit le « biscuit » entre 800° et 1050° pour qu’il reste bien ouvert à l’émail .
Lors de cette journée raku, j’ai demandé du renfort auprès de deux collègues artistes de Coloc’art (atelier d’artistes à Guichen) : Laurence Zanna et Magali Jouan.
Une fois la poterie biscuitée, on va la recouvrir d’une ou plusieurs couches d’émail préparé préalablement.
On enfourne ensuite les pièces, en prenant le soin de laisser assez d’espace entre chaque réalisation afin de pouvoir les prendre avec les pinces. Les émaux de raku fondent et se vitrifient généralement entre 820° et 980° (cuisson des émaux).
La partie la plus délicate, le four ayant atteint 950 degré nous avons enlever les pièces pour les enfumer. Les sculptures sont alors minutieusement manipulées avec des pinces et placées dans des malles remplies de sciures de bois.
Cette étape s’appelle l’enfumage. Les sculptures au contact de la sciures se mettent à brûler on les recouvre ensuite rapidement de sciure/paille. Avant l’enfumage nous pouvons faire couler un peu d’eau dessus afin de favoriser les craquelures (choc thermique). L’enfumage eut varier entre 10 et 20 minutes.
Les résultats peuvent varier considérablement suivant la nature du combustible d’enfumage et sa présentation (fin ou gros, frais ou vieux, humide ou sec), et le type d’enfumage (jeu d’oxydation et de réduction en sortant la poterie de la sciure ou non, en la laissant au contact de l’air avant de l’enfumer).
C’est en grande partie cette étape qui donne la particularité du raku et fait que chaque pièce est unique.
Je remercie énormément Laurence et Magali pour l’accompagnement auprès des personnes ainsi que leur connaissance et savoir-faire sur la technique du raku, le Foyer de vie Les Glycines, les accompagnateurs Aurélien (animateur du Foyer) et Nathalie et bien sûr les participants aux ateliers d’art-thérapie et présents ce jour-là : Marion, Julien, Nicolas, Emmanuelle, Vincent, Roland et Robert.
Voici le lien vers les vidéos et photos :
https://www.facebook.com/maelle.bastard.5
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