Bilan de l’atelier collectif d’art-thérapie au Foyer « les Glycines » (Pipriac, Bretagne)

• septembre 2013
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Les 20, 27 août et 3 septembre dernier, je suis retournée au foyer de vie  » les Glycines  » à Pipriac (Ille et Vilaine) pour continuer les ateliers collectif en art-thérapie commencés en juin et juillet.

Cet atelier a débuté en juin et s’est terminé début septembre. Je suis intervenue durant 5 mardi : un atelier d’1h30 le matin avec un groupe de 5 personnes et un atelier d’1h30, l’après midi pour un groupe de 5 personnes aussi.

Il convient de préciser que nous ne sommes pas en ateliers d’animation mais bien en atelier collectif en art-thérapie même si les deux sont étroitement liés. Mes outils d’art-thérapeute tels que : l’observation et la retranscription de celle-ci sur papier, les objectifs et adaptation des ateliers me permettent et me servent pour mener à bien ces ateliers.

L’objectif de ces séances collectives d’art-thérapie était de leur permettre de découvrir de nouvelles techniques. De plus, elles les amenent à s’exprimer en faisant des choix de couleurs, de personnages, de formes (notamment pour l’atelier en s’inspirant de l’artiste Matisse, Keith Haring et sur l’art aborigène). Lors des deux réalisations des tableaux collectifs, il a été primordial de travailler l’entente et la cohésion de groupe.

Bien entendu, les objectifs sont généraux et adaptés au groupe. Au delà d’un groupe de 3 personnes, il m’apparaît bien difficile d’adapter individuellement les séances. C’est pourquoi j’arrivais avec une proposition de thème. De là, j’adaptais les outils, le format ou le style aux handicaps des personnes présentes.

A la fin de chaque atelier, un bilan synthétique de groupe et de chaque personne présente était retransmis à l’équipe.

 

Le 20 août, j’ai proposé aux résidents de découvrir la gravure en creux en s’inspirant de l’artiste américain Keith Haring.

Les résidents avaient le choix entre plusieurs personnages. Ils devaient en décalquer un et le transférer sur plaque de polystyrène (le polystyrène étant plus adapté aux pathologies des participants). Ensuite à l’aide d’un outil pointu, ils ont pu dessiner le contour de celui-ci.

 

 

Dans un deuxième temps, ils ont encré leur plaque et imprimé le motif à l’aide de ma presse.

 

 

 

Les résidents ont semblé ravis de découvrir cette nouvelle technique et ils ont été agréablement surpris et contents du résultat de leur impression.

 

 

Le 27 août, nous avons changé de thème, je leur ai proposé de travailler à partir de l’art-aborigène avec du papier mâché.

A l’aide de plusieurs gabarits différents représentant un animal, les participants à l’atelier devaient choisir et redessiner celui-ci. Ensuite, avec du papier mâché, ils ont modelé leur animal.

Enfin, ils ont pu appliquer de la peinture et décorer leur animal en s’inspirant de l’art-aborigène.

 

 

 

Le 3 septembre, pour ce dernier atelier, j’ai proposé de réaliser un ultime tableau collectif  en peinture, toujours sur le thème de l’art-aborigène. Chacun des résidents avaient un morceau du tableau. Ils devaient appliquer la peinture au bon endroit du tableau.

 

 

Ces 5 séances d’atelier collectif en art-thérapie au foyer « les Glycines » ont été enrichissantes et stimulantes. Les résidents ont semblé très enthousiaste de ces ateliers et de ces nouvelles techniques apportées. Il ne faut pas oublier l’équipe qui a été présente tout au long de ces 5 journées afin de m’aider et accompagner les personnes dans la réalisation de leurs productions. Je les remercie.

 

Voici l’ l’article de ouest france paru en janvier, intitulé :

 

Art-thérapie et décoration au foyer les Glycines

« Dix résidents du foyer des Glycines bénéficient d’une animation qui leur permet de s’exprimer à travers l’art-thérapie et de pouvoir également décorer chambres et espaces communs avec leurs oeuvres. Les animateurs du foyer ont choisi cette activité, car avec Maëlle Bastard, plasticienne de formation et art-thérapeute diplômée, les participants peuvent « s’exprimer d’une autre manière, améliorer leur bien-être et créer des oeuvres évidemment très personnelles ». Les techniques proposées sont l’impression (différents types de gravure), la création numérique (photo et vidéo), le dessin (craie, peinture, fusain).

Bénéficiant de dix séances, les résidents ont utilisé le pochoir, la gravure sur polystyrène, la confection d’un animal en papier mâché sur le thème de l’art aborigène et la création de deux tableaux collectifs. Ils ont réalisé également des objets ou peinture pour décorer leur chambre.

Toutes les oeuvres sont visibles sur le site : http://adimcpipriac.org »